De l’importance d’avoir un bon Chef De Projet client et… de savoir le gérer.

De l’importance d’avoir un bon Chef De Projet client et… de savoir le gérer.

Le succès de la mission d’un intégrateur dépend beaucoup, voire surtout, de la qualité de l’interlocuteur chef de projet interne client.

La situation idéale serait que ce CDP soit plutôt un cadre business, expérimenté et influent côté métier. Un sponsor qui nous ouvre les portes, mais nous laisse faire les choix techniques et  l’implémentation et se contente de nous exprimer et prioriser « l’objectif final des gens du métier ».  S’il est un peu geek, qu’il connaît Salesforce et peut nous aider au paramétrage, tant mieux. Un bon intégrateur offre d’ailleurs d’emblée à tous ses clients une place gratuite dans un stage de formation administrateur. Pour élever le niveau de l’interlocuteur chef de projet désigné.

A l’inverse, nous sommes confrontés à un contexte de plus en plus fréquent : un client a embauché comme « chef de projet » un admin « technique » junior(*), jeune salarié souvent, alternant ou stagiaire, souvent de formation technique, qu’il demande à Skama d’aider / coacher / former dans son travail. Le marché est d’ailleurs inondé d’administrateurs juniors qui ont juste passé une formation théorique rapide Admin Salesforce comme tout bagage.

Ils ont passé le code mais ne savent guère conduire et se posent encore moins la question de la destination finale.

Cette configuration est risquée. Le junior n’a pas l’expertise qui nous intéresse (le métier), et il est en position de faiblesse vis-à-vis des demandes utilisateurs ; il ne challengera pas leurs demandes.

Résultat, ce junior se perd dans des tâches absurdes pour lesquelles il nous demande juste une assistance technique 2ème niveau (qu’il ferait bien mieux de solliciter au support Salesforce, qui est gratuit et ne l’agacera pas à lui demander « mais pourquoi voulez-vous faire une chose pareille ?… »). Le support SF est très compétent techniquement mais ne rentre pas en principe dans des considérations métier.

Gérer humainement cette situation est un défi pour un consultant senior et met sa patience et son sens commercial à rude épreuve.

  1. C’est délicat de refuser notre conseil à ce CDP,
  2. C’est délicat de l’aider sur ses tâches absurdes, ce qui accréditerait le fait qu’on approuve son travail,
  3. C’est délicat d’insister auprès du junior, à demander « Mais POURQUOI veux-tu faire cela ?! » ce qui semble mettre en doute sa compétence.
  4. C’est délicat de le «dénoncer» à son patron en expliquant que son chef de projet junior part dans une direction inutile. Voire s’il est peu compétent techniquement, et cela peut arriver, qu’il part, non seulement dans la mauvaise direction, mais avec les mauvais outils.

Par éthique, Skama fait diplomatiquement le 3)…. Et sinon passe au 4. C’est notre responsabilité.  Quitte à finir par dire, « notre honnêteté nous impose de nous retirer de votre projet dans ces conditions ».

Une anecdote qui montre pourquoi les consultants sérieux devraient s’imposer la fameuse règle des « CINQ POURQUOIs » ( … ou au moins 2 ou 3). 

… Même si le consultant est bon techniquement et qu’il saurait répondre immédiatement à la demande. Ce qui est tentant (« ouf ! J’ai eu bon à la question ! »).

Pour faire comprendre cela, prenons une métaphore mécanique librement inspirée de faits réels. Le dialogue serait le suivant :

Chef De Projet technique junior : « Skama aide moi sur la tâche suivante s’il te plait : mes utilisateurs adorent le vélo qu’on a mis à leur disposition mais me demandent de l’équiper d’un moteur de 1000 cm3, que je n’arrive pas à insérer dans le cadre du vélo.  Le cadre est trop petit, ça passe pas, comment faire ?»

Skama : « C’est sans doute possible mais cette demande est inhabituelle, pourquoi demandent-ils cela ? Quel leur objectif final ? »

CDP technique junior : « Ils ont surement une bonne raison. D’ailleurs c’est un des directeurs qui m’a demandé cela. On ne discute pas, on doit obéir.  Dis-moi juste comment caser ce moteur dans le cadre  »

Skama : « S’il te plait, pose leur quand même la question…  Tu veux que j’y aille moi-même ? »  

CDP technique junior : «  Non, c’est mon job.  Ok, j’y vais. »

(…) Le CDP technique junior s’absente … et revient (…)

CDP technique junior : «  C’est bon, ils m’ont donné la raison ; c’est ‘’pour aller plus vite sur certains déplacements, notamment un, je crois, qui pose souci’’ ».

Skama : «  Hum… nous nous doutions bien que c’était pour aller plus vite. Ça ne répond pas à l’objectif final.  S’ils veulent juste aller plus vite, plutôt que de bricoler un vélo, ils devraient plutôt utiliser une option objet standard très commode qu’on appelle l’objet « moto ». Le moteur est déjà incorporé. Aucune adaptation nécessaire.  Mais avant d’activer l’option ‘moto’, la question devient donc – Pourquoi veulent-ils aller plus vite ? – Quel est le déplacement qui pose souci ?… »

CDP technique junior : « Pfff, encore un ‘Pourquoi’ !!!…  je crois avoir entendu dire que c’est pour aller chercher plus vite les impression papiers des rapports des filiales éloignées le lundi matin, qui contiennent des données auxquelles ils n’ont pas accès en se connectant »

Skama : « ok, dans ce cas, ils n’ont qu’à planifier l’envoi automatique de rapports par mail et ce type d’envoi planifié expédie le rapport complet, y compris avec les données qui ne sont pas accessibles par connexion directe. Un clic suffit… voila… C’est fait. Et on oublie l’idée de comprimer le moteur dans le cadre du vélo. Passons à la demande suivante.»  

Moralité  : Ne laissez jamais les clients vous décrire ce qu’ils veulent en termes de « comment » mais plutôt en « quoi et pourquoi ». Cela illustre la phrase de Henri FORD : « Si j’avais écouté mes clients, ils m’auraient demandé des diligences avec des chevaux plus rapides ».

Thierry L. Consultant Salesforce.

(*) Le syndrome du passager-pilote. Un autre type de chef de projet interne pas toujours à l’aise : le commercial qui a utilisé Salesforce dans une vie antérieure et qui du coup se retrouve « chef-de-projet-interne-tout-désigné ». Certes, il connaît parfois bien la maison. Mais utilisateur et chef de projet sont des métiers assez différents.

Ici, la comparaison serait aérienne. L’avion s’apprête à partir et les haut-parleurs résonnent. « Mesdames et Messieurs, nous avons le regret de vous annoncer que nous n’avons pas de pilote disponible pour ce vol. Merci aux passagers qui ont déjà souvent pris l’avion de se faire connaître auprès des hôtesses pour confier à l’un d’eux le pilotage de l’avion… ». Vous montez à bord ?

Quel niveau d'administrateur vise-t-on ?

si vous avez un doute, posez votre question, ou demandez à être rappelé à l’aide du lien ci-dessous :

Pas besoin d’aide, je vais d’abord découvrir Salesforce moi-même…

Skama est sceptique sur cette méthode… L’intérêt d’un intégrateur c’est plutôt au début.

Comparaison n’est pas raison mais c’est un peu comme si vous achetiez un nouvel objet inconnu et sophistiqué, comme une voiture 🚗, et que vous disiez, « Finalement je pars d’abord en voyage avec, puis on reviendra pour un stage de perfectionnement si on a des questions ».

Vous allez revenir en disant :

  • Bof, ! … C’est un véhicule confortable mais un peu lent, étroit, bruyant et surchauffé.
  • Et vous découvririez alors…
    • Qu’il existe une manette de vitesse et que vous auriez pu passer la seconde, voire la troisième, etc
    • Qu’un bouton permet d’activer la clim,
    • Qu’il était inutile d’entasser vos bagages sur les sièges car la trappe à l’arrière s’ouvre, que ce n’est pas la suite du moteur mais qu’elle donne accès à un coffre, fait pour cela
    • etc.

Défaire pour re-faire, c’est plus long que faire.

Hélas, le vrai drame n’est pas l’utilisateur déçu qui a juste perdu son temps, parfois pendant des années, à réaliser laborieusement une action sans savoir qu’un bouton standard le faisait automatiquement. Le vrai drame c’est quand le « découvreur tout seul » est l’administrateur lui-même. Ses droits vont lui permettre de tordre et modifier, parfois saccager l’outil, se croyant plus malin que l’éditeur.

En langage « comparaison voiture », cela donnerait : « Pour la chaleur dans la voiture, j’ai trouvé une astuce qui permet de rafraichir l’habitacle. Et auquel même le concepteur n’avait pas pensé ! A l’aide d’une perceuse j’ai fait des trous dans le pare-brise qui laissent passer un filet d’air rafraichissant. Pas mal ? Bon bien sûr, cela a pris quelques heures, c’est bruyant et la voiture roule moins vite… Et puis aussi j’ai réalisé ensuite qu’elle ne pourrait plus rouler sous la pluie, mais bon, il fallait trouver une solution… »

Dommage qu’il n’ait pas lu la page « Climatisation » du mode d’emploi.

Pour un marteau, tout problème est un clou.

Un symptôme de saccage fait par un pseudo-administrateur, c’est souvent la répétition suspecte d’un paramétrage identique, comme une obstination. Il existe par exemple une demi douzaine de méthodes pour rendre un champ obligatoire, adaptées à chaque contexte. Le montant d’une opportunité par exemple, ne devrait pas être obligatoire d’emblée. En effet, à la première étape « projet suspecté » d’une vente, il est rare de connaître les besoins précis et encore moins le budget du client. Un commercial s’agacera – légitimement- qu’on exige de lui une donnée non pertinente. Le montant ne devrait donc devenir obligatoire qu’à l’étape « négociation engagée », par exemple. La méthode de l’obligation « conditionnelle » qui s’appuie sur une règle de validation basée sur l’étape, est donc préférable à l’obligation « universelle » qui rend un champ obligatoire d’emblée. Etc. Mais l’administrateur novice a tendance, quand il connaît une méthode à l’appliquer partout.

En tant qu’intégrateur, nous trouvons ainsi des installations saccagées par un administrateur novice qui a cru bien faire. Cela mène parfois à l’abandon du projet sous prétexte que « l’outil n’est pas si bien que cela » alors qu’il était simplement utilisé en dépit du bon sens. Même quand le projet est poursuivi, il est difficile de convaincre le client que le travail déjà réalisé par son apprenti administrateur ne vient pas en déduction du travail à réaliser mais en ajout. Pour rétablir les choses.

Au final, une recommandation : Tout ce que vous découvrirez dans Salesforce ne paraît pas forcément logique ou évident à première vue.  Evitez néanmoins de supprimer ou modifier les réglages par défaut en pensant que « c’est peut être un oubli ou un bug ». Le logiciel est robuste et testé.

Salesforce est utilisé par des millions de commerciaux chaque jour. Ceux qui disent que « on ne peut pas utiliser un pareil outil qui demande autant de saisie » confondent pas pouvoir et pas vouloir. Ils ont probablement dit la même chose quand ils sont passés de la machine à écrire à Word. Proposez leur maintenant de repasser à la machine à écrire pour voir leur réaction.

Rien n’est fait par hasard dans Salesforce. C’est un outil abouti.

Consultez bien l’aide qui est exhaustive et claire.

Une bouteille de bulles 🍾 si vous découvrez une fonctionnalité standard qui serait vraiment mal conçue d’emblée 😉.

Bonne année et bonnes résolutions 2024 pour votre projet CRM !

Votre Stratégie CRM pour la nouvelle année se joue au Scrabble, en une minute et en musique avec Mozart…

Et comme une nouvelle année est aussi l’occasion de bonnes résolutions… Par exemple, utiliser son CRM pour l’envoi de ses propres vœux plutôt que de sous traiter,… Skama vous invite à une formation gratuite sur les Campagnes Marketing Salesforce les jeudis matin 11 et 18 janvier 2024.

Si votre projet Salesforce « roule » déjà bien et s’agrandit régulièrement de nouvelles fonctions, vous vous interrogez sans doute sur les chances d’adoption ou les risques de rejet des utilisateurs. L’indice « SCORE-USAGE » en 10 questions simples détaillées sur ce lien vous permettra d’évaluer précisément ce risque. Et de choisir le bon moment et les bonnes pratiques pour optimiser l’appropriation de l’outil.

Enfin, pour tirer le meilleur parti de vos licences, venez assister à l’une de nos formations gratuites sur les fondamentaux Salesforce.

Formation aux composeurs PDF et de e-signature compatibles Salesforce

DOCOMOTION / CONGA / DOCUSIGN / EUROSIGN / etc.

Objectifs

Sauf un unique bouton « Print PDF » dans l’objet Devis, et en dehors d’une commande « RenderAsPDF » (*) qui impose du codage, Salesforce ne comporte pas de module d’impression PDF (**) ni de module de e-signature en natif. Il faut donc choisir et acheter des compléments sur l’Appexchange…
Heureusement, de nombreux composants de l’appexchange proposent l’une ou l’autre fonction, voire les deux (comme Docomotion).
L’atelier commence avec un comparatif des divers outils et décrit en particulier les plus usités, Conga, Docomotion, Nintex, Docusign, Eurosign, Sdoc, etc. A l’issue de cet atelier, les participants sauront faire un choix éclairé et les paramétrer pour éditer des documents en sortie de la CRM.

Contenu

Jour 1 :

  • Comment connecter un module d’édition PDF (Word, .XLS, ou autre..) à Salesforce.
  • Réaliser divers documents :
  • Documents comptables : Devis, Factures, Bons de commande, Bons de livraison, etc.
  • Documents administratifs ou juridiques : Contrats, Conventions de formation, feuilles de présence, etc.
  • Documents techniques ou commerciaux : notices, power point de présentations, etc.

Jour 2 :

  • Création et exécution de rapports simples.
  • Comment connecter un module d’e-signature à Salesforce. Exemple, assurer la synchronisation des signatures successives avec les étapes d’un process d’approbation.

(*) Cette fonction est disponible dès l’Edition PRO de Salesforce
(**) Certains outils APPEXCHANGE comme SDoc proposent des formules de « trials » intéressants qui peuvent rendre gratuit l’usage maximum de 2 templates, sans limitation de temps, ce qui peut suffire à une TPE qui devrait juste éditer un devis et une facture par exemple. Mais la plupart de ces produits nécessitent les APIs (donc l’Edition Enterprise).

Pas de chance… Et double peine pour les TPE, ils imposent en général, l’achat minimum de 10 ou 15 licences 😥

Pour accéder aux dates de stages, cliquez ici : dates de stages

Marketing Automation – Apprendre à gérer votre « Demand Generation » – Formation Pardot

Objectifs

Apprendre à Gérer Pardot dans les 3 composantes du Marketing automation :

  • Optimiser la « Demand generation »
  • Doper et tracer la « Lead Qualification
  • Actualiser le « Content Management »

Apprendre à utiliser Pardot pour conduire sa stratégie de lead nurturing. Pardot permet de mettre en place des workflows spécifiques (emails automatisés) en fonction des actions réalisées par vos contacts ou les visiteurs de votre site internet.

  • Convertir le trafic de votre site internet
  • Stratégie Inbound Marketing
  • Paramétrer Pardot

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Formation gratuite Campagnes Marketing Salesforce (1/2 jour)

L’atelier décrit le module marketing gratuit de Salesforce, disponible en standard, et pas des add-ons récents comme Pardot ou Exact-Target (alias Marketing Cloud). Voir schéma ci-dessous – le sujet est donc le module au bout de la flèche verte. Nous évoquerons néanmoins rapidement la différence avec ces autres produits.

Une campagne marketing est une action collective visant une population de contacts dans la CRM. Cela peut inclure mais CE N’EST PAS SEULEMENT L’ENVOI D’UN MASS-MAILING. Exemple :
• Une simple invitation par mail ou courrier ou téléphone, à un événement avec un suivi personnalisé. Dans ce cas, les contacts ciblés passent simplement par toute une série de statuts : ciblés, invités, répondu oui, confirmé, présent ou no-show, etc.
• Une campagne de commercialisation avec phoning est aussi une campagne, qui inclura un mail éventuel au début. Mais aussi une série de relances (rappel 1, rappel 2, etc.) des suivis de réactions des prospects, etc.
Voire une deuxième campagne résultant de la première, et des calculs de ROI calculés sur les deals finalement générés.

Contenu

  • Concevoir, créer et peupler une campagne
  • Mise au point des mass-mailings avec Salesforce et création des templates de mails
  • Suivi des réceptions et calcul du ROI de campagnes.
  • Suivi des rappports de campagnes et gestion des opt-outs
  • Gestion des événementiels et des inscriptions.
  • AppExchange et campagnes marketing : Principales applications proposées.

Evaluation des formations SKAMA par les participants, en 10 points pour cette formation. Moyenne pour cette prestation spécifique : 3,8

Le Module campagnes Standard de Salesforce : Fonction native (donc « gratuite » pour les clients Salesforce) limitée et rustique mais commode.

Principal avantage, PAS d’intégration. Le module Campagne Salesforce est le seul outil Marketing bâti nativement dans Salesforce qui utilise donc la même base que le CRM Salesforce. Il permet par exemple de cibler d’emblée des destinataires en s’appuyant sur tous les critères de la base (ceux dont l’entreprise à déjà acheté chez nous, où qu’on n’a pas rappelé depuis 3 mois par exemple, etc.). De même, en retour, l’outil coche directement les ouvertures ou les contacts en Bounced, sans besoin d’import-export et permet de suivre le ROI des campagnes en lien avec les opportunités générées.

Côté mailing, voici les principales limites (*) :

  1. Limite de 5000 mails par jour soit un peu plus de 1,5 millions /an. Ce qui ne pose pas souci en BtoB mais peut être limitant en BtoC.
  2. L’éditeur html de Salesforce est limité à des mails simples et sobres : images, mise en forme basiques.
  3. L’outil reporte automatiquement dans les fiches contacts les Bounced (avec dates et motifs) mais pas les Optouts. Un paramétrage assez simple suffit néamoins pour pallier l’absence de ce report automatique.
  4. Enfin, l’outil ne permet que de détecter l’ouverture des mails mais pas de suivre les divers clics au sein du texte.

On reste donc, en théorie, loin d’un outil de marketing automation sophistiquée. Mais l’outil conviendra donc d’emblée à des utilisateurs B-toB qui ne disposent pas d’une équipe marketing expérimentée pour aller au-delà.

Cet outil qui constitue pourtant une excellente méthode pour débuter dans le métier du marketing. Il permet de suivre des campagnes d’organisation d’événements avec une gestion des statuts de membres de campagnes assez ergonomique (certains centres de formation l’utilisent même pour organiser leurs sessions). 

Ce module gratuit est donc sans doute le meilleur chemin d’apprentissage avant de passer aux autres outils ci-dessous.

(*) Mais avant de découvrir les autres outils, voyons Pourquoi et Comment contourner ces limites

Le volume de mails / jour. Il n’est pas augmentable. Il faut donc étaler dans temps les envois. Si votre base compte 20.000 clients, l’envoi de votre newsletter prendra 4 jours. En B-to-B la limite n’est guère pénalisante. Mais pour des envois importants (B-to-C) et urgents, c’est ennuyeux.

Les autres limites sont également contournables.

Pour la limite (2), la simplicité de l’éditeur html intégré, si l’on vise un mail un peu sophistiqué, la solution consiste à créer son mail dans un autre éditeur et copier-coller le code html dans l’éditeur Salesforce. Certes, c’est plus laborieux…. Heu !?.. C’était car… 🌟 SCOOP ! Salesforce intègre désormais un éditeur html WYSIWYG graphique et ergonomique, activable à l’aide d’une simple modification de paramétrage.🌟

Ensuite, pour 3) et 4), les campagnes Salesforce standard ne gèrent pas nativement les reports automatiques d’Optout ni les suivis de clics au sein des mailings. Heureusement, la boite à outils Flow Builder Salesforce est si puissante que ces deux fonctions importantes sont automatisables à l’aide de paramétrages assez simples.

Pourquoi la détection des « cliqueurs » suite à un mail est importante pour passer du simple mailing au « marketing automation » :

Prenons l’hypothèse suivante d’une campagne Marketing très banale : Envoi d’un mailing à certains prospects bien qualifiés de votre base CRM. Ce mailing propose via un lien, la lecture d’un article qui se termine par un bouton Call-to-action (par exemple de chargement d’un livre blanc).

Marketing de Papa versus marketing automation moderne

Donc, en volume nous pourrions avoir typiquement :

  1. A partir d’une base client de, disons, 50000 contacts, Vous sélectionnez une population de 5000 destinataires bien qualifiés selon divers critères (fonction, secteur d’activité, etc.), à qui vous envoyez le mailing,
  2. Parmi ces 5000 « ciblés », 4900 mails parviennent à leurs destinataires (-100 qui reviennent en bounced) et au passage, on en a aussi 50 qui reviennent en OPTOUT,
  3. Parmi les 4900 mails reçus, supposons que 3000 soient ouverts suite à un bon ciblage.
  4. Parmi les 3000 mails ouverts, 100 destinataires cliquent sur le lien qui mène a l’article avec le Call-to-action. Les 2900 autres ne cliquent pas.
  5. Parmi les 100 personnes qui lisent l’article, 10 cliquent sur le bouton Call-to-action et téléchargent le livre blanc.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : La population qui nous intéresse, c’est la population des 90 cliqueurs. Pourquoi ?

La majorité des non-ouverts, ou des « détectés » ouverts (la détection des ouvertures présente une petite marge d’erreur), qui n’ont pas cliqué vers l’article, ont manifesté leur faible intérêt. Même en limitant aux ouvertures détectées, rappeler 3000 prospects consommerait beaucoup d’énergie en téléprospection. On se contentera de leur envoyer un 2ème mail.

Les 10 qui se sont inscrits au téléchargement ne posent pas soucis non plus. Ils sont connus puisqu’ils fournissent par exemple leur adresse mail.

Entre les deux populations ci-dessus rappeler les 90 « cliqueurs », si l’on peut les repérer, est la meilleure façon de cibler ses efforts. D’où l’importance de ce suivi. Il est heureusement possible, même avec les campagnes Salesforce natives au prix d’un simple paramétrage à coût licence nul de passer au Marketing automation. Une vidéo de manipulation montre comment en cliquant ici.

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Intégration Salesforce – API – Web Services

Contenu

  • La modification en masse d’enregistrements.
  • Les outils d’importation et d’exportation Salesforce : utilisation du data-loader, du Dataloader-IO, Wizard, connecteur Excel.
  • Scripter le Dataloader.
  • Import-export / interfaçage entre Salesforce et les autres logiciels/ migration de données avec les systèmes existants. Utilisation des API Salesforce.
  • Utilisation des Id externes. 
  • Les outils externes : SOA et mashing up.
  • Outils de type Cast Iron et autres EAI.

Skama est un organisme de formation enregistré sous le numéro 11 75 48549 75 par la Direction Régionale de la Formation Professionnelle.

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Salesforce SAV, Customer Support & Service

Objectifs

Ce cours résume l’essentiel de la compétence Salesforce Service Cloud pour déployer un service support après-vente Requête/Solution efficace.

Contenu

Jour 1 :

Fixer des objectifs de projet en ligne avec la stratégie de l’entreprise en termes de satisfaction clientèle, de contacts multi-canaux, de base de connaissance unifiée, de lien avec les réseaux sociaux.

• Gestion des requêtes : accueil des demandes et des réclamations selon origines : email, téléphone, web-to-case, chat, …

• Règles d’orientation, d’escalades et de hiérarchisation.

• Suivi des incidents, des contrats de service et des SLA (niveau de contrats de service)

• Couplage téléphonie- informatique CTI individuel ou avec les opérateurs de plateau téléphonique SAV.

Jour 2 :

• Base de connaissance par recherche sémantique selon la méthode Knowledge-centered support

• Gestion des communautés de clients. Self-Service et portail libre service

• Optimisation de la productivité des opérateurs par la Console Service Salesforce.

• Taux de résolution, mesure de la satisfaction clientèle, KPI SAV, des niveaux de service, résolution sur 1er appel, délais de réponse, etc.

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Salesforce tableau®

Salesforce : FORMATION TABLEAU DESKTOP

OBJECTIFS DE LA FORMATION

En situation professionnelle, les apprenants sauront :
1, Naviguer dans l’environnement Tableau Software
2, Créer un tableau de bord marketing avec Tableau Desktop
3, Appliquer les meilleures pratiques de mise en forme d’un tableau de bord marketing

MODALITE PEDAGOGIQUE

Présentiel, Distanciel, Blending

PRE-REQUIS

Aucun prérequis n’est nécessaire, mais connaître Excel est indéniablement un atout.
Cette formation Tableau Desktop s’adresse à tous les chefs de projets, managers, responsables Marketing cherchant à comprendre l’impact de leurs activités. Elle s’adresse également à tout utilisateur débutant ou intermédiaire cherchant à réaliser un tableau de bord avec Tableau Desktop.

METHODE ET TECHNIQUE PEDAGOGIQUES

Le programme alterne théorie et pratique en relation directe avec les pratiques marketing.

OBJECTIFS PEDAGOGIQUES

A l’issue de la formation, les apprenants seront en mesure de :
Se connecter à plusieurs sources de données, simultanément ou séparément, selon la procédure apprise;
Choisir le graphique adapté lors de la création d’une visualisation selon la taxonomie de représentations graphiques présentée;
Construire un tableau de bord avec les visualisations créées, en un temps imparti;
Mettre en forme le tableau de bord, selon la charte graphique de l’entreprise, avec le fichier Preference.tps;
Partager le tableau de bord avec ses équipes, selon le niveau de sécurité requis, en fonction des choix disponibles.

MODALITES D’EVALUATION DES ACQUIS

L’évaluation des acquis se fait en cours de formation, par des études de cas et des travaux pratiques. La dernière après-midi sera dédiée à la création d’un tableau de bord de A à Z, en suivant la méthodologie apprise durant la formation.

DUREE DE LA FORMATION

La formation se fait sur 3 jours. De 9h à 12h30 et de 13h30 à 17h. Le tarif est un tarif par participant.

QUI DISPENSE LA FORMATION

La formatrice, Béatrice L., est formée à l’Ingénierie de formation et de pédagogie, gage de qualité pour le succès de votre apprentissage!

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Formation administrateur Salesforce – Quick-Admin Salesforce (3j)

Objectifs

Ce stage permet au membre de l’équipe pressenti pour devenir l’administrateur Salesforce d’assurer les principaux aspects techniques de ce rôle et de devenir moteur du projet CRM.

Le stage vise typiquement le deuxième niveau (« Intermédiaire ») du tableau ci-dessous « Mais quel niveau d’Administrateur Salesforce vise-t-on ? ».
C’est une version accélérée de la formation ADM201 standard Salesforce qui se concentre sur l’essentiel.
Pour tenir en 3 jours au lieu de 5 jours, certains thèmes techniques spécifiques (gestion du multi devises, multilingues variables, escalation rules complexes,…) sont simplement décrits sans rentrer dans le détail ni donner lieu à des exercices pratiques. De même, les fonctions spécifiques métiers (ex. le support SAV, cases/solutions, les interactions Territoires / forecasts, etc.) ne sont pas détaillées et font l’objet de stages spécifiques. Nous contacter pour plus de précisions.

La formation ne demande pas de prérequis mais les participants sont supposés connaître les manipulations « utilisateurs » de Salesforce et aussi la fabrication des rapports Salesforce. Seules les fonctions plus techniques comme la création des « Types de rapports » sont incluses dans la formation admin.
L’apprentissage s’appuie sur des études de cas concrets qui partent d’un problème métier. On déroule ainsi,
• L’énoncé et l’analyse du problème métier,
• La liste des solutions techniques envisageables,
• La modélisation, le paramétrage et le déploiement de la solution retenue.

Exemple de cas métiers :

  • « La compta râle car elle constate au moment de facturer – certaines clients – que les commerciaux n’ont pas demandé s’il fallait un N° de commande »,
  • « Comment optimiser la collecte et la diffusion d’un type de compte rendu de réunion auprès des bonnes personnes. Par exemple les points stratégiques trimestriels auprès des comptes-clefs ? »,
  • « Comment permettre au commerciaux d’ajuster leurs prévisions sans leur permettre de mettre des probabilités en % irrationnels et subjectifs »,
  • « Comment gérer les contacts VIP ? », Etc.

A l’issue de la formation, le participant saura identifier, choisir et mettre en œuvre les paramètres suivants de l’outil CRM .:

Contenu jour 1 – ADSF1 (fonctions standards toutes éditions)

  • Univers et versions Salesforce. Architecture Salesforce – Org / Licences / Edition / version (release). Savoir choisir la licence adaptée à ses besoins.
  • Navigation / Login / Confirmation d’identité / Société / Personnalisation. Paramétrage de l’org et création des utilisateurs.
  • Fonctionnement de quelques fonctions standards inspirantes : contact-multi comptes, conversion de piste, les devis, Rôles de partenaires, web-vers-piste, etc.
  • Paramétrage et Personnalisation : Création de champs
  • Data quality : pourquoi et comment rendre un champs obligatoire ?
  • Comment ne pas multiplier les objets : Types d’enregistrements et page layouts
  • Les droits que déterminent Profils et Roles des USERS – Visibilité des champs / des enregistrements. Visibilité des données / Sécurité et accès / Modèle de données publique-privé / Rôles et partage 

Contenu jour 2 – ADSF2

  • Automatismes traditionnels : les Workflows & Circuits d’Approbations, Process builder
  • Nouveaux automatismes : Introduction au flow builder
  • Interface Classic / Lightning – Les LWC : Lightning Web Component

Contenu jour 3 – ADSF3

  • Connexion Salesforce / messagerie (Outlook, Gmail) / smartphone
  • Panorama des outils d’exportation / importation de données
  • Panorama des outils de développement
  • Choix et installation d’Appexchange
  • Panorama des outils d’intégration et d’interface (Web services / Zapier : data loader scriptés )
  • Comment réussir son déploiement et obenir l’adhésion en paramétrant bien Chatter

Mais quel niveau d’administrateur Salesforce viser ?

  • Administrateur minimum :
    Réalise occasionnellement quelques procédures simples, répétitives. Exemple : une assistante commerciale débrouillarde, dont Salesforce n’est pas la mission première. C’est un « Power User » pour les opérations d’administrations quotidiennes : Par exemple  créer les identifiants d’un nouveau collaborateur ou lui faire une formation aux manipulations de base. Ou faire des rapports simples. Le travail en commun avec le consultant pendant le projet suffit souvent à atteindre ce niveau assez accessible. Il est recommandé de disposer d’au moins DEUX admin de ce niveau. Sinon vous devrez continuer à vous appuyer sur un partenaire externe, pendant ses absences, même pour les opérations courantes.
  • Administrateur intermédiaire :
    Min 1/4 ETP sur Salesforce (alternant possible pour le non urgent)
    Savoir les bases du paramétrage : connaître les objets standards, créer un objet ou un champ personnalisé, ajouter un choix dans une liste de sélection, importer un fichier .xls, ajouter une règle de validation pour éviter les erreurs de saisie, faire un workflow simple, gérer des profils, compartimenter les données pour en assurer la sécurité par le modèle et les règles de partage, etc.
    En cas de difficultés, cet administrateur intermédiaire appelle parfois l’intégrateur sur la façon de procéder mais il fait lui-même en général, sauf les évolutions majeures.  => c’est le niveau que nous recommandons pour une organisation type PME ou plus.   Ce niveau correspond au stage de 3 jours « Quick Admin » pour une personne déjà à l’aise en informatique courante ou en bureautique, (sinon c’est peine perdue).
    Idéalement, il faudrait suivre ce stage AVANT de commencer le projet pour le mettre au mieux en application. Il est très utile pour faire des choix éclairés sur le choix de licences Salesforce (version, etc.)
  • Administrateur Salesforce confirmé :
    ETP … X 1, voir plus qu’un temps plein…
    Pour les plus grosses organisations qui ont un besoin soutenu d’évolutions et veulent un administrateur autonome, certains de nos clients dédie un chef de projet au moins  de 1/3 à ou 1/2 temps au projet. C’est souvent un technicien déjà formé à des outils type ERP. Il passe parfois la certification Salesforce et devient un quasi-consultant interne. Compter au total l’équivalent de un mois de formation à plein temps. Parfois des petites organisation atteignent ce niveau d’autonomie car ils disposent, par chance, d’un chef de projet un peu « geek », disponible et passionné par l’outil. => ce niveau n’est pas nécessaire pour un projet PME.  

SPECIAL COVID : L’ensemble des formations ci-dessous font l’objet d’une adaptation en DISTANTIEL (vidéo conférence) selon recommandations gouvernementales. Exemple, le Quick-admin Salesforce de 3 jours est ainsi réalisé en 7 sessions de 3 heures sur 2 semaines.

N.B. cette formation est réalisable en intra sur devis formation@skama.fr

Pour accéder aux dates de stages, cliquez ici : dates de stages